ADPSO: Nous voulons un chemin du littoral

chrisadmin Par Le 26/11/2023

Dans Action CAUB'ARC

AdpsoChemin du Littoral : Rappel, Rétablir, Améliorer, Rencontre. 

Rappel  sur le  Chemin du Littoral.

Depuis la nuit des temps, un sentier longeant l’estran entre La Teste de Buch et Arcachon a toujours existé s’appelant au fil des siècles, «  Chemin du Douanier »,  « Chemin Côtier » ou  « Chemin de Saint Honoré » pour les historiens ou les plus érudits. Actuellement c’est le « Chemin du littoral »,  sa dénomination l’a plus employée qui nous préoccupe concernant sa disparition dans un secteur reliant les Prés Salés Ouest au Lapin Blanc.

Comme le rappelle Franck Bouscau (extrait du bulletin n°40 du 2ème trimestre 1984 de la Société Historique  et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch) : «  C’est entre 1840 et 1845 que fut construite à travers les Prés Salés  Ouest  la route- digue reliant  La Teste de Buch à la jetée  d’« Eyrac » pour accéder aux célèbres  bains de mer ».

Par contre un chemin a toujours permis de relier  le secteur du port testerin actuel dont les travaux commencèrent en 1852  et le quartier testerin du « Moueng » ou « Mouing » (suivant les plans ) situé de nos jours  à côté de l’actuelle  « Pointe de l’Aiguillon » pour desservir les quelques cabanes de pêcheurs existantes et accéder à l’ancien port d’échouage testerin du « Caillau».

Ce petit rappel montre qu’un chemin patrimonial a  toujours permis  de marcher et d’accéder au plus prés du rivage même depuis l’endiguement des Prés Salés Ouest qui a été réalisé au cours des années 1930 – 1935.           Hélas la digue s’effondra le 4 septembre 1944 ce qui ne permet plus depuis cette date aux utilisateurs  de rejoindre depuis l’écluse régulant l’eau des marées des Prés Salés Ouest le lieu dit « Lapin Blanc », les obligeant de prendre  un autre itinéraire passant par le boulevard du Général Leclerc et l’impasse du Lapin Blanc pour rejoindre les cabanes du même nom, sans aucune sécurité mais avec un dangereux trafic routier important surtout aux beaux jours.

Pourtant, même avec  un nouveau tracé ou une amélioration de celui qui existe, il faudrait respecter les conventions antérieures et  les lois ancestrales  qui stipulent que les propriétés riveraines du Domaine Public Maritime doivent proposées une bande de terrain destinée à assurer exclusivement le passage des piétons sauf s’il y a eu changement de destination des lieux.

Il est vrai que depuis la création du nouveau pôle nautique qui abritait  il y a plusieurs décennies le chantier « Couach », ces terrains ont été renommés comme faisant parti du Domaine Public Portuaire et par ce fait  on ne devrait plus pouvoir y accéder directement, des moellons ont d’ailleurs été déposés pour empêcher le public de traverser.

 

Rétablir ou Améliorer le chemin du littoral actuel :

Si le Chemin du Littoral ne peut pas être recréé comme initialement, c'est-à-dire en bordure du rivage, il serait souhaitable d’en redéfinir un nouveau tracé  dans la portion citée plus haut,  c’est ce  qu’espèrent les associations locales de marcheurs qui pourraient  ainsi l’emprunter en toute sécurité. Une  étude  doit être envisagée tout en sachant que les récentes installations du nouveau pôle nautique de l’Aiguillon comprenant  une vingtaine de nouvelles entreprises ne permettent pas d’avoir un accès direct au plus prés de la cale de mise à l’eau et du futur port à sec.  

Deux solutions peuvent être proposées.

La première, une amélioration de l’existant c'est-à-dire qu’au sortir du sentier ou vous est proposé un panneau vous souhaitant la « Bienvenue au site naturel des Prés Salés Ouest »  et qui débouche sur une artère à grande circulation, l’avenue du Général Leclerc,  il faudrait sur quelques dizaines de mètres recréer un cheminement plus à l’intérieur qu’actuellement, préservant la sécurité des utilisateurs. 

Une seconde solution pourrait être proposée dans une parcelle humide et marécageuse en partie arborée appartenant au Conservatoire du Littoral celle d’un cheminement depuis l’écluse qui longerait en extérieur les entreprises du pôle nautique en débouchant prés des locaux professionnels, ceux  jouxtant l’avenue du Général Leclerc afin de rejoindre l’impasse du Lapin Blanc.  

D’ailleurs, c’était il y a quelques années un passage qui a existé mais depuis longtemps il a été  délaissé donc abandonné.

D’autres schémas  peuvent être trouvés mais c’est aux collectivités de prendre les meilleures décisions.

RENCONTRE AVEC LES ASSOCIATIONS DE MARCHEURS.

Pour essayer de faire avancer ou débloquer le problème et à l’invitation de l’Association de Défense et de Promotion du Site Ouest (ADPSO),  une rencontre d’information a été proposée sur le site avec un rendez vous  sur le parking du carrefour « Bondon ».

Une cinquante de personnes ont répondues à l’appel  le lundi 20 novembre à 14 heures  avec pour seul et simple message, celui de rétablir dans de meilleures conditions le  chemin du littoral  ou envisager un nouveau tracé.      

Les associations étaient représentées par de nombreuses et de nombreux sociétaires certaines ayant une section de marche comme Les Randonneurs du Pyla, l’Amicale des Retraités Sportifs Arcachonnais, J’Aime le Pays de Buch, le CARS, La Société Historique Archéologique d’Arcachon, l’AST, Arc en Ciel ou simplement intéressés comme AVDO et H.T.B.A.

La presse a été conviée, Sud Ouest par Guillaume Prétet et La Dépêche avec Jean Baptiste Lenne.

Quelques informations ou explications ont été données sur le projet et les questions posées ont montrées que le sujet avait motivé les présents et les présentes.

L’ADPSO a également profité de cette action en apportant deux précisions sur le projet.

 «  Il est hors de question de mettre en cause le maire actuel de la Teste de Buch élu depuis seulement 3 ans ou le Syndicat Mixte des Ports du Bassin d’Arcachon créé depuis 2017 mais on n’a pu que constater le laxisme des  divers maires qui se sont succédés depuis 1944 lesquels avec les collectivités comme le Département, la DDTM se sont partagées au fil des années la gestion de cette zone.                                                                                                     Ce qui est sur, c’est qu’il aurait fallu qu’une demande en bonne et dû forme de révision du chemin du littoral soit formulée, ce qui n’a jamais été effectuée.

 

Autre précision suite aux  objections de Messieurs Alexis Bonnin et Dominique Aloir concernant les gênes occasionnées par les marcheurs, les promeneurs et les cyclistes qui passent journellement devant leurs entreprises professionnelles à l’Aiguillon en prenant le chemin du littoral.

 

En réponse et pour couper court à toute polémique l’ADPSO tient à préciser : « Si le but de notre démarche est d’apporter un peu plus de sécurité aux utilisateurs empruntant le chemin du littoral c’est uniquement dans une portion allant de l’écluse des Prés Salés Ouest jusqu’aux premières cabanes du Lapin Blanc. Pour notre association et concernant notre objectif  il est hors de question de vouloir s’immiscer et de s’occuper d’un autre secteur du chemin du littoral », donc acte.

Pour conclure, il faut laisser le SMPBA et la ville de La Teste de Buch prendre les décisions pour rétablir le Chemin du Littoral ou en redéfinir le tracé.

Les associations se sont ensuite déplacé vers l’écluse et à hauteur des moellons interdisant l’accès au pôle nautique, le groupe est passé par un étroit chemin existant mais sûrement non autorisé permettant d’accéder à la cale de mise à l’eau et à la zone de l’emplacement du futur port à sec.

On a pu que constater, qu’il était facile d’accéder par ce passage mais on ne peut pas ignorer que c’est interdit et que  ce secteur sera  un jour ou l’autre barré d’accès par une clôture car le SMPBA ne veut pas que les marcheurs et les promeneurs viennent gêner les mises à l’eau, les sorties de bateaux ou les manutentions du futur port à sec.

L’objectif de l’ADPSO étant atteint, les personnes se séparèrent en espérant que cette action soit un jour prochain, prise en considération.

Fait le 26 novembre 2023.

Pour l’ADPSO, la Présidente Madame Michelle Duvignac, le secrétaire Claude Badet et les membres du C.A.

bassin Arcachon